Les Ally's Nightmare
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Haazheel
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MessageSujet: Qui suis-je ?   Qui suis-je ? Icon_minitimeMar 20 Mai - 23:11

Mes paupières étaient lourdes, comme lorsque l’on sort d’un profond sommeil. Je les ouvrais donc lentement. Péniblement. L’obscurité ambiante laissait filtrer de ça et là des rayons étincelant de soleil. J’essayais de bouger mes membres endoloris. Cet exercice était aussi pénible que mon réveil. Je compris alors très vite, à cause de l’exiguïté du lieu, que j’étais enseveli sous quelques décombres. Alors que j’essayais d’héler des secours inexistants, des râles sourds émanaient de ma bouche. Des sons inintelligibles. Comme si mon organe refusait d’obéir à mes ordres. De plus, comme le reste de mon corps, cet effort me faisait souffrir. Une souffrance lancinante qui me rappelait douloureusement l’existence de mon corps. Après plusieurs essais, je parvins à reprendre d’assaut ce corps désobéissant et à lui dictais ma conduite. Mes yeux s’habituant à la clarté filtrant par ce qu’il s’avérait être des planches et poutres en bois vieillies et pourries.

Je grattais la terre qui, sur mon côté droit, enlisait un grand pan de bois. Alors que la pièce de bois était dégagée petit à petit, je me rendis compte de la présence grouillante de plusieurs insectes et vers s’infiltrant et se répandant dans ma prison. L’idée d’être en contact avec ces nuisibles me remplit de dégoût et me poussa de plus belle à me libérer de cet espace. Cet espace qui d’ailleurs me déplaisait au plus haut point. Un espace si étroit, si confiné, que l’on se croirait dans un cercueil. Une autre idée qui me déplaisait tout autant. Ceci dit, c’était avec un calme irréel que je procédais au déplacement du bois qui gênait ma droite.

Un flot de lumière déferla et envahit ma tanière de fortune. La luminosité nouvelle m’aveugla et je fermais les yeux un instant, les rouvrant petit à petit afin de m’habituer à ce ciel ensoleillé qui commençait déjà à me réchauffer. Mais le trou que je venais de faire ne me permettait toujours pas de m’extraire des gravats sous lesquels j’étouffais à présent. Avec empressement, je m’attelais cette fois aux multiples parpaings qui se trouvaient au dessus de moi, la plupart oppressant avec force ma cage thoracique. Un grand fracas retentit soudain, brisant le silence ambiant. Un nouveau flot de lumière. Une nouvelle chaleur enivrante. J’étais enfin dégagé ! Ah… Mes jambes semblaient toujours prisonnières, je sentais un léger poids sur elles. J’ouvrais les yeux pour confirmer la situation. Je poussais alors un cri de stupeur.

Mes jambes ! Elles étaient dans un état horrible ! Déchiquetées, la peau en lambeau et d’une couleur relevant de la moisissure et de la mort. Très certainement cassées. Pourtant, elles ne me faisaient pas souffrir. Sans doutes étais-je amputé ? Je vérifiais : en essayant de bouger mes jambes, je verrai bien si elles suivraient mes ordres ou non… Je ne savais pas trop ce qui me faisait le plus peur : l’idée d’avoir été amputé ou bien celle de voir ces jambes bouger. Mais qu’est-ce que je faisais là bon sang ! Et… qui étais-je, moi ? Mon dieu, qui étais-je ? Plus je me forçais à me souvenir de mon nom, plus une évidence se faisait à mon esprit : je ne savais rien.

Le néant s’imposait à mon âme. Un vide immense reposait à l’endroit où auraient dû se trouver une flopée de souvenirs. Et si mes jambes étaient en lambeau – car oui, elles se mouvaient en se pliant à mes ordres ; il en était de même de ma mémoire. Aucune miette ne subsistait. Je restais là, allongé, les jambes encore prisonnières, perturbé à l’idée d’être perdu dans un monde inconnu, sans savoir vers qui me tourner pour quémander une quelconque aide. Car à priori, l’endroit était désert. Aucun bruit ne survenait des alentours.

Je reprenais peu à peu mes esprits. Je me donnais du courage en me disant que cette perte de mémoire était certainement un triste effet post-traumatique lié à un évènement tragique. Il me suffirait certainement d’un peu de temps pour retrouver la mémoire. De plus, il était plus que probable que des proches soient déjà à ma recherche. De nouveau, le calme se fit dans mon esprit et j’entreprenais de dégager mes jambes, en les faisant glisser sous les décombres. Après quelques essais - et entorses certainement – j’arrivais enfin à me dégager totalement. Et ce n’est qu’une fois que je fus debout que je prie conscience de mon état décadent.
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Haazheel
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MessageSujet: Re: Qui suis-je ?   Qui suis-je ? Icon_minitimeMar 20 Mai - 23:11

Je baissais la tête et mon regard parcourrait ce corps tout à fait… particulier. Des membres atrophiés et décharnés, une peau d’un bleu moribond, des os saillants déchirant les vestiges de ce qui fut un jour mes vêtements. Des organes dégoulinant de mes entrailles, une odeur infecte de mort et des râles glauques s’échappant sans cesse de ce qui me servait de bouche. Je constatais, plus avec désarroi qu’avec horreur, que les insectes que j’avais aperçus tantôt ne venaient pas de l’extérieur comme je l’avais pensé mais bel et bien de mes viscères et autres organes. Etais-je ce que l’on appelle couramment un « Mort-vivant » ? J’allais de découverte en découverte. Pourtant, plus j’en découvrais et moins j’étais étonné : plus j’étais serein. Comme si les éléments nouveaux n’apportaient que plus de crédibilité à un évènement toutefois complètement fou. Mais après tout, j’avais peut-être toujours été ainsi ? Qui sait ? Après tout, peut-être que mon amnésie m’empêchait de me souvenir de ce que j’étais avant mon réveil. Oh et puis, au diable ! Au diable les questions. J’étais là, vivant, et c’est tout ce qui m’importait.

Visiblement, je ne pourrais pas trouver d’indice permettant d’établir mon identité ou du moins donner une idée de qui j’étais. Mes vêtements en lambeau, déchirés, altérés ne me permettaient pas d’établir une quelconque hypothèse quant à ma classe dans la société. De même, je n’avais aucun bijou ou outil qui m’aurait permis de tirer quelques conclusions. Aussi je décidais d’examiner les alentours. Mais là encore, je ne pouvais guère me faire d’idée…

Je me trouvais dans une clairière, entourée de quelques arbres. Et bien que le soleil parvenait aisément en ce lieu, il y avait quelque chose de lugubre dans ce décor. Quelque chose de froid, qui vous glaçait les os. Les décombres, au milieu desquels je me tenais, donnaient vaguement une idée de la taille de la bâtisse qui se tenait là autrefois. Une grande maisonnée, ou bien peut-être une petite ferme. Manifestement, un drame c’était déroulé ici. Des pillards ou de vulgaires brigands avaient sans doute mis à sac cet endroit avant d’y mettre le feu. Des traces d’un ancien incendie étaient visibles aux abords des décombres. Certaines poutres noircies s’effritaient sous mes pieds plus que nus. Mais le feu n’était pas le véritable responsable de la chute de cette bâtisse. Les dégâts n’étaient pas assez importants : trop de choses restaient. Par exemple, en balayant le sol du regard, j’avais remarqué plusieurs morceaux de papier, déchirés mais rescapés du massacre. J’en ramassais quelques uns et m’efforçais de les lire. Hélas, je ne comprenais guère les inscriptions qui y figuraient. J’en déchiffrais suffisamment toute fois pour comprendre qu’il s’agissait d’un texte sacré. Apparemment, ces pages jaunies et rongées par les mites appartenaient à un même ouvrage, peut-être une bible, qui avait été déchiré. Mais je ne pus mettre la main sur la reliure de l’ouvrage, conservant ainsi mes doutes.

En revenant sur mes pas, je remarquais une forme rectangulaire et plutôt épaisse, masquée par la relique de ce qui fut probablement un banc. En m’approchant, je me rendis compte que ce qui apparaissait être un carnet n’était pas placé là par hasard. En effet, c’était très proche de l’endroit où j’avais repris connaissance et c’était bigrement protégé par un fin morceau de bois, légèrement recouvert de terre. Je me penchais dessus l’objet et le déterrais. Une fois entre mes mains, je l’époussetais un peu. Il s’agissait d’un grimoire. Une reliure de cuir épais et rêche au touché, des pages jaunies et moisies, elles aussi rongées par différentes vermines. Le volume était épais. Je le feuilletais rapidement et découvrais qu’il n’était pas complètement rempli, des pages vierges se trouvant à la fin de l’ouvrage. Bien que la langue m’était inconnue, je ressentais un certain attrait pour cet ouvrage. Une harmonie étrange me liait à cet objet que je comprenais malgré la barrière linguistique qui nous séparait. Je décidais de garder l’ouvrage – qui devait certainement m’être lié d’une quelconque façon.

Le grimoire étant relativement encombrant, je me mis en tête de me confectionner une besace de fortune. C’est qu’il y avait de quoi faire avec tous ces décombres de bois et d’étoffe abîmée. J’eu tôt fait de fabriquer un petit sac à dos dans lequel je glissais l’ouvrage. Puis je retournais à l’inspection des décombres. Mon attention avait été en effet attirée par une planche en bois d’une taille relativement imposante vers laquelle je me dirigeais à présent.
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Haazheel
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MessageSujet: Re: Qui suis-je ?   Qui suis-je ? Icon_minitimeMar 20 Mai - 23:12

Je me penchais et creusais de ci de là la terre qui encombrait cette grosse pièce de bois. Les contours une fois libérés, je glissais mes doigts rachitiques dessous et, d’un geste brusque, faisais basculer la lourde pancarte sur son autre côté. J’époussetais et découvris de vagues caractères usés, parfois illisibles malgré une taille imposante. La peinture écaillée disparaissait trop pour que je pusse lire l’inscription dans sa totalité. Je déchiffrais cependant quelques lettres éparses : « Az… » et le mot « Hell ». Je prononçais ces mots à haute voix. Un son lugubre sortit de ma gorge. Les syllabes, étalées par mon effort de prononciation, se trouvèrent quelque peu déformées. Dans un mouvement de tête d’avant en arrière, très certainement pitoyable, je m’efforçais difficilement à prononcer convenablement. « Haaaaaaz… Heeeeeel… Haaaaaz… Heeeel… ». Je déglutinais régulièrement, dans un faible bruit sec. « Haaz… Heel ». Déçu par mes piètres performances de lecture, j’arrêtais là mes efforts. C’était loin d’être parfait. Ma mâchoire semblait être engourdie par un long sommeil et m’empêchait de m’exprimer convenablement. Mais au moins me ferais-je comprendre si je devais communiquer avec quelqu’un. Et, avec une triste ironie, je décidais de faire miens ces mots que je prononçais si mal. N’ayant nul nom auquel répondre, à présent je serais celui que l’on nomme « Haazheel ».

Je laissais là la pancarte et m’éloignais quelque peu. Debout, me tenant parmi les décombres, j’étais fier de moi. Du moins, aussi fier qu’un homme puisse l’être dans un tel état de décrépitude avec pour vêtements de simples guenilles éparses. Mais j’étais fier de mon petit sac à dos maison, de mon nouveau nom et de ce nouveau départ qui s’offrait à moi.

Je portais mon regard à l’horizon et découvrais non loin de là un sentier. Certainement une ancienne route qui, abandonnée, se laissait reconquérir petit à petit par la nature environnante. Je décidais de suivre ce chemin et de me laissait porter par le hasard de mes pas. En cours de route, je sortis le grimoire de mon sac et me mis à le déchiffrer. Je me rendis très vite compte qu’il s’agissait là d’un grimoire sacré ayant appartenu autrefois à un prêtre. De puissants sorts baignés de magie sacrée se trouvaient inscrits sur les vieilles pages usées. Des sorts de soin, des sorts de protection et, plus rares, quelques sorts offensifs. Etrangement, je me sentais rentrer en résonance avec ces sorts magiques.

Puisque je ne voyais toujours pas d’habitations à l’horizon, je décidais de faire une halte. J’étais bien trop intrigué par le vieux livre et bien plus désireux encore de faire quelques essais… Je sélectionnais un arbre dans le paysage qui m’entourait, un arbre isolé. Et, me concentrant, je lançais un sort de châtiment sacré. Une gerbe lumineuse s’échappa de mes mains et vint s’écraser sur l’arbre, provoquant de multiples crépitations. J’étais au summum de mon excitation. Je voulus faire un autre essai. Je sélectionnai une nouvelle cible et procédai de la même manière, me concentrant avant de lancer mon sort. Mais à ma plus grande surprise, ce fut une gerbe mauve, presque noire, qui s’écrasa sur l’arbre, le coupant net en deux dans un vacarme tonitruant. C’était là la première fois que je découvrais les sorts d’ombre que seuls connaissent les prêtres. Je désirais continuer mes petites expériences mais je me sentais trop las pour ça. Je continuais donc ma route, espérant trouver rapidement une ville où je pourrais me reposer et me sustenter.

Environ une heure de marche plus tard, j’aperçus les toits d’un amas de petites maisons, entourant un champ. Ravi, persuadé que des paysans feraient certainement bon accueil à un va-nu-pied comme moi, je me dirigeais vers ces bâtisses. Un sentiment étrange montait en mon for intérieur au fur à mesure que j’approchais de ce hameau. Un sentiment de peur. Mais pas seulement. J’avais une sensation tout à fait bizarre. Je sentais un grondement, un voile envahir mon cœur. Sans pouvoir l’expliquer, se mêlait à ma peur un sentiment de haine que je ne comprenais pas. Arrivé à proximité, je découvris un puit auquel je bus. L’eau fraîche me fit le plus grand bien, je me sentais revigoré. Je m’en aspergeais également le visage afin de dissiper le malaise qui me gagnait petit à petit. Le soleil étant alors bas dans le ciel, l’embrasant d’une magnifique teinture d’un rouge vif, je me dépêchais d’aller à la rencontre des paysans, avant que ceux-ci soient affairés à leurs dîners. En passant devant le champ, je constatais qu’il s’agissait d’un champ de citrouilles. Depuis combien de temps n’en avais-je pas mangée ? Peu importe. Alors que je me dirigeais vers une maisonnée, j’entendis les pleurs d’un enfant, non loin de là. Curieux, je me dirigeais vers l’endroit d’où provenaient les sanglots et je découvris un jeune garçon, qui devait avoir tout juste dix ans. En jouant autour des champs, il s’était blessé à la main, se coupant avec des outils de jardinage. La plaie n’était pas dangereuse, mais tout de même vilaine à voir. Pris de compassion soudaine pour cet enfant, je m’approchais de lui bien décider à lui prodiguer un soin, grâce à mon grimoire.
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Haazheel
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MessageSujet: Re: Qui suis-je ?   Qui suis-je ? Icon_minitimeMar 20 Mai - 23:13

Alors que je m’approchais, le petit garçon remarqua ma présence et me fixa, un bref instant, avec des yeux ronds de stupeur et sans piper mots. Il en avait même oublié sa blessure, d’où dégoulinait un mince filet de sang qui s’écrasait au sol terreux. Puis, soudain, il se mit à brailler de plus belle, en appelant ses parents. Je prononçais quelques mots gentils afin de le calmer et de le rassurer. Je lui expliquais, tout en lisant mon grimoire, que j’allais lui guérir sa blessure. Le petit hurlait. Je ne comprenais pas et cela me faisait paniquer. Je repensais au sort d’ombre que j’avais lancé, par inadvertance, pensant incanter un sort du sacré. Je n’avais pas le droit à l’erreur avec ce petit homme. Prenant mon courage à deux mains, je lançais un sort de soin inférieur sur la plaie de l’enfant. Mais alors que j’incantais le sort, les parents de l’enfant, alertés par ses pleurs, s’étaient approchés à mon insu et, armés de fourches et de faux, s’élançaient sur moi ! J’eu juste le temps de finir mon sort de soin, qui eut l’effet escompté heureusement, avant de me prendre de plein fouet un coup de fourche dans mon dos squelettique. La douleur foudroyante me plaqua au sol, un râle s’échappant de ma bouche. Tournant légèrement les yeux, j’aperçus un homme fort, de grande stature – sans doute le père de l’enfant ; armé d’une fourche, se lançait de nouveau sur moi.

Pris d’une haine farouche, je me relevais d’un bon et lançais un bouclier de protection autour de mon corps fragile. La fourche vint se fracasser sur cette armure invisible. Ma peur qui était née à l’approche du village s’évanouit soudainement, laissant place à ma haine, alors seule arbitre de mes actes. Comme pris d’une fureur sanguinaire, je lançais une malédiction à mon adversaire. Accablé par des maux de douleur, mon assaillant abaissa sa garde. J’en profitais pour incanter un sort d’ombre, celui-là même que j’avais utilisé précédemment contre l’arbre. Un sort puissant. Une attaque mentale qui mit hors d’état de nuire mon agresseur.

Mais alors que je me croyais tiré d’affaire, une foule impressionnante de paysans se massa devant les fermes. Tous armés d’outils, ils se ruaient vers moi. Pris de folie, je fonçais moi-même à leur rencontre ! Au milieu de la foule, alors que je lançais un puissant cri psychique pour effrayer mes ennemis, j’en profitais pour dérober à l’un d’eux un gourdin. J’en assenais aussi sec un violent coup sur le crâne d’un jeune homme, qui tomba à terre inconscient. Les autres individus, encore apeurés par mon sort précédent, tentaient vainement de reprendre leurs esprits. Avec toute la haine qui m’enivrait, je lançais à tout bout de champ de puissantes attaques d’ombre, en faisant alors ma spécialité. Car je jurais en cet instant me venger de la race humaine qui m’avait fait un tel accueil alors que je venais en paix. Cette race qui, inexplicablement, faisait naître chez moi un sentiment de peur et de haine intense.

Et alors que j’étais à ce serment, incantant encore quelques sorts, une poigne vigoureuse m’agrippa à la taille et me tira en arrière. « Es-tu donc fou, l’étranger ?! » Je me tournais vers la personne qui prononçait ces mots, la personne qui m’empoignait de la sorte. Un nouvel ennemi ? Je m’apprêtais à lancer un nouveau sort mais j’étais épuisé, impossible d’incanter quoique ce soit. Et heureusement d’ailleurs ! C’était un « Mort-vivant » ! Il était comme moi ! J’étais donc enfin en sécurité ! Mon compagnon de fortune me tira par le bras, me forçant à la suivre, à une allure folle, loin de ce champ orange. Ce n’est que bon nombre de minutes plus tard, qu’il jugea que la course pouvait être stoppée.

« Malheureux, es-tu donc complètement dépourvu d’intellect ? Pour une personne de ton rang, ce serait bien étrange ! N’as-tu donc point vu les gardes de la « Croisade Ecarlate » qui arrivaient, au loin ? » En effet, en regardant du côté du champ, je constatais que celui-ci n’était plus rempli que par des paysans : des personnes étincelantes s’y trouvaient également, des personnes en armure. Mon nouvel ami m’avait tiré d’un sacré pétrin. Après quelques minutes que nous passâmes à reprendre notre souffle, je lui expliquais brièvement ma situation. J’apprenais également qu’il s’agissait d’un Nécrogarde du « Glas », un petit village de « Mort-vivants » non loin d’ici. Et sur ses conseils avisés, je décidais de me rendre à ce village où, cette fois, je serais accueilli comme il se doit.

C’est là-bas que j’ai eu les réponses à nombre de questions. Non pas des questions personnelles, comme par exemple qui je suis – je l’ignore toujours. Mais des réponses sur ce que j’étais. Un « Réprouvé ». Un prêtre qui plus est. Une caste très renommée et particulière chez les gens de mon espèce. Mais peu importe tout ça. Et puis, je ne suis pas ici pour vous raconter toutes mes péripéties…

Je voulais simplement vous raconter mon histoire. Vous expliquer d’où je viens. Pourquoi je suis ici. Habituellement, je parle peu. Oui, je suis plutôt renfrogné. Et c’est justement cela qui me fait parler aujourd’hui. Certains se posent des questions : qui est-il ? que fait-il parmi nous ? Et bien, aujourd’hui, vous avez vos réponses : je ne sais pas qui je suis, sinon le prêtre Haazheel désireux d’assouvir sa vengeance et sa haine envers la race Humaine et sur tous ses alliés ! C’est dans ce seul et unique but que je fais parti de cette guilde.


Dernière édition par Haazheel le Mer 21 Mai - 15:54, édité 1 fois
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Tritium
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MessageSujet: Re: Qui suis-je ?   Qui suis-je ? Icon_minitimeMer 21 Mai - 0:40

Jolie histoire ! Very Happy
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MessageSujet: Re: Qui suis-je ?   Qui suis-je ? Icon_minitimeMer 21 Mai - 10:01

Un peu renfrogné ? ;-)

Bigre une longue histoire que peu vont lire mais très bien écrite Smile
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Tulkas
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MessageSujet: Re: Qui suis-je ?   Qui suis-je ? Icon_minitimeMer 21 Mai - 14:46

merde je suis désolé j'ai trop la flemme ptètre plus tard ^^
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MessageSujet: Re: Qui suis-je ?   Qui suis-je ? Icon_minitimeMer 21 Mai - 20:23

J'ai lu le debut sa avait l'aire interressant puis j'ai voulu voir comment que c t long....puis j'ai posté sa pour te dire que dsl mais pas le courage de tout lire maintenant Very Happy
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MessageSujet: Re: Qui suis-je ?   Qui suis-je ? Icon_minitime

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