(RP) Les histoires de tonton Tritium

mon cousin a est tombé sur la foire de sombrelune !





il a joué avec un petit char à vapeur :




et il a aussi essayé des mixture bizarres, faites à partir de poissons pêchés près des lamentations :


voila !

lol ^^

moi ca a planté quand j'ai voulu tester le mini tank :'(

Mes premiers souvenirs remontent à cette grande caverne. De la lave coule partout, et tout le monde est mort, ils sont tous immobiles au sol. Tous ? Non. Parce je vois Gresh au corps à corps, enfin, plustot au pied de cette énorme flamme qu'on appelle Baron Gueddon.

Ne donnant pas cher de sa vie, je plante un totem de feu, histoire qu'il occupe le Baron pendant que je vais réveiller les autres. Tout seul pour ressuciter tout le groupe ? Et bien, puisqu'il le faut... Je relève en premier Zelgadis, il est prêtre, et a l'habitude des résurections. Et voila, déjà plus de mana, reste plus que le défibrillateur. Le suivant est Macros, mage spécialiste du défibrillateur Gobelin. Et ainsi, après avoir réssucité tout le groupe, je remarque que Gresh n'avait toujours pas succombé à l'élémental ! Sacré mort vivant !
Et soudainement, ma vue se brouille... Je sens une main sur mon épaule.
"Debout ! Le soleil s'est levé !"

quelle ne fut pas ma surprise de me réveiller dans l'auberge d'Orgrimmar ! Pourtant, je n'avais pas l'habitude de boire, et surement pas de m'endormir en taverne. Et pourquoi rêvais-je de cette mémorable sortie au coeur du magma ?
Je m'en sais rien, et je me demandais aussi pourquoi Toukatoukan n'étais pas là ? On ne va boire à la taverne que quand il a attrapé un elfe, et cueillit quelques pommes ! Et vu son abitude de s'imbiber de vin de pêche, il se serait sans aucuns doutes endormi avant moi.

- Comment t'appelles-tu ? Me demanda Gryshka, l'aubergiste.
- [Torahe] Tritium. répondis-je d'une voix pateuse, qui sonnait étrang à mes oreilles.
- Towateke ? Très bien, je vais netoyer l'auberge, j'aimerais que vous sortiez dès que possible.
- [Torahe] Non, je suis Tritium !
- je ne comprends pas le tohare. Dit-elle en haussant les épaules.

De quoi parlait-elle ? Je n'aurais su le dire. Très peu d'orc parlaient la langue Tauren, et certainement pas moi. Mais à peine me levais-je qu'une gigantesque sensation de manque me pris ! Mes armes ! Mon bouclier ! Mon équipement épique ! Je n'avais plus rien ! Et le plus précieux de tout : mes totems avaient également disparus !
Le pire, c'est que j'eu un sentiment que cela était normal, mais pourquoi ?
J'allais vérifier ma banque, et le banquier paru me reconnaitre :
- Tritium ? Non, pas de compte à ce nom. Par contre, Towateké, j'ai l'objet de druide que tu m'as confié.
- Druide ? mais je suis chaman !
Et là, je le vis me dévisager, se demandant si j'étais fou, ou si je fesais une blague.
- Towa ! Même pour un druide, je trouve que tu abuses un peu des septas et autres boissons qui donnent des visions...

Tout était étrange ici, personne ne connaissait les membres de ma guilde, et je ne reconnaissait personne ; pourtant, tout les aventuriers se connaissaient ! Ou alors... impossible ! Je ne serais pas chez moi ? Ou alors me souviendrais-je d'une vie antérieure ?
Je ne le saurais jamais. Mais je suis Towateke, druide tauren ; Je ne pose plus de totems au nom des AN, et les alliés ne me craigent plus au point de tenter de m'assassiner dès que je relache mon attention.

je vais poster ça sur le forum blizzard, si vous voulez pas que je mette votre nom, vous me dites sinon, vous aurez votre moment de gloire sur le forum officiel xD

Tu ne m'as pas vu ? je me suis écroulé sous la table après ma 20ème gourde d'eau de vie.

héhé c'etait moi Gryshka je testait ma nouvelle forme

nn mais tres joulie histoire en tout cas.J'ai particulieremen aimer le reve

bon, j'ai posté sur le forum officiel, aucun message de bienvenu...
ensuite, j'ai trouvé un joueur sympa qui m'invite dans l'alliance, je crée une prêtresse humaine, et là on me chuchote "vien on bèse" "cochone"
hum... comment dire...


ha oui : Vivement mangos !

lol ils sont simpas sur l'off^^

il faut cliquer sur le lien avant de regarder l'image ! Attention aux tricheurs !

http://www.coucoucircus.org/da/generique.php?id=219

le but est de reconnaitre l'allusion aux taurens

lol manque plus qu'un petit pavé et je pense que tu pourré sortir ta BD avec musique

XD Tonton qui heal plus vite que son lag.

trop bien !!mdr

Encore une histoire, c'est celle d'Illidan Stormrage.

C'est un des descendants issu des premier trolls de Kalimdor. Certains, sont les trolls tels qu'on les connait, mais les autres ont été corrumpus par un mistérieux lac renfermant beaucoup de magie.

Cela se passe lors de la guerre qui détruisit ce fameux lac, détruisant en même temps la magie des elfes, car c'est ainsi que se nomme ce peuple.
La horde des démons, dirigée par Sargeras, convoitit cette magie, Illidan, aveuglé par sa soif de pouvoir et de ma gie trahit son peuple pour s'alligner aux cotés des démons. Il reçoit de nouveaux pouvoirs de Sargeras lui même, le rendant indépendant de la magie du lac.
Cependant, rongé par le remord, il change de nouveau de camp et aide à la victoire, des humanoïdes de Kalimdor contre les démons, qui détruisit le lac de magie.
Mais sournoisement, Illidan emmena des fioles contenant la maléfique eau du lac, et la reversa dans un petit étang au sommet du mont Hyjal.
Il resta enfermé pendant dix siècles pour toutes ses trahisons.

Malheureusement, la bétises des elfes étant sans fond, il fut libéré par ceux là mêmes qu'il trahit. Ainsi, mi elfe, mi démon, il pu prérarer sa vengeance...

et après xD père castor heu tritiumm ?

et bien, qu'est il arrivé aux elfes qui habitaient près du lac lorsqu'il fut détruit ? Ils furent emportés par les eaux bien sur, jusqu'à la mer.
Mais ces eaux étaient magiques, ne l'oubliez pas ! et ces elfes furent transformés, en des créatures grotesques, mais qui purent survivre sous l'eau, dans la mer. Ils gagnèrent une queue de poisson, et leurs corps se recouvrirent d'écailles. Ils réduisirent les morlocs en esclavage. Mais vous connaissez les nagas je pense .

Ainsi, Illidan reconnu les membres de son peuple, non parmis les elfes de la nuit, mais parmis les nagas emportés par l'eau du lac, et aussi parmis certain démons, des satyres, qui avaient aussi prêtés sermon à Sargeras.
Avec leur aide, il chercha la tombe de Sargeras, car il s'était passé beaucoup de chose depuis sa capture, et Sargeras était mort.
Il le cherchait car son successeur, Kil'jaeden, lui avait demandé de détruire Ner'Zhul dans sa prison de glace, et que le seul moyen d'y parvenir était caché avec le corps de Sargeras.
En effet le puissant chaman orc devenu mort vivant gagnait trop de pouvoir pour rester sous le contrôle démoniaque de Kil'jaeden, et devenait peu à peu une menace avec ses hordes de morts vivants pour les démons eux-mêmes.

Illidan aurait réussi si son frère Malfurion ne l'aurait arrêté à temps. Honteux de son échec, et craignant le courroux de Kil'jaeden (moi ton âme), il fuya en outreterre où il s'allia avec Kael'thas (à café) et ses elfes de sang. La rumeur prétends qu'il se cache au fond de l'ancien temple noir de Magtheridon, un seigneur démon, et construit par les démonistes orc de Ner'Zhul(daman) lui même...




désolé pour les jeux de mots

tu invente ou tu raconte le manga WoW? ya quelque ressemblance que meme ^^

le manga ? o0

non j'invente pas, je réécris à ma façon ce que je sais de l'histoire de wow.

Quand je parle de l'histoire de wow j'invente pas, sinon j'invente ^^

le manga ? omg le pauvre

Lol non mais j'ai un pote qui a acheté le manga s WoW, enfin c'est un livre qui retrace l'histoire de WoW mais en version manga et franchement j'ai lu le premier c'est une façon pas trop mal de connaitre WOW

y'a pas que wow, y'a aussi Warcraft 1, 2 et 3, ainsi que leurs extensions ^^

Si vous avez pas jouer à warcraft 3 et The Frozen Throne (le trône givré, par qui ? parquipar ) vous ne connaissez pas l'histoire en entier ^^

à venir : un gros gros pavé sur "pourquoi ne faut il pas faire boire un ensorceleur"




(désolé, j'ai oublié l'histoire chez moi, je la posterais plus tard)

Savez-vous pourquoi il ne faut jamais faire boire de l'alcool à un ensorceleur ?

C'était il y a quelques années, quand le Fléau commençait à frapper et se répandre. J'avais une importante mission : du repérage, et des choses à collecter... Un peu comme un agent secret quoi... Enfin, presque, je devrais chercher des filons de minerais pour mon ami gob. Bien sûr, ces informations étaient capitales pour le développement technique et commerciale de la nouvelle ligne de zeppelin dernière génération. Broca avait eu l'idée géniale de remplacer l'hélice de propulsion par un système de moteurs expulsant une grande quantité de gaz brûlants. Il l'avait appelé réaque-sion. Il voulait aussi trouver un système d'ascension plus "discret" que le ballon rempli de gaz, et surtout moins sensible aux objets pointus, comme les flèches, ou les balles de fusils. Mais, bien sûr, pour mener à bien ses recherches, il avait besoin de poudre, de beaucoup de poudre.

C'était pour ça que j'étais remonté vers le nord en longeant la côte depuis Baie du Butin, dans une petite barque pour ne pas attirer l'attention des trop nombreux pirates, et aller prospecter dans la dangereuse foret des pins argentés. Pourquoi dangereuse ? Et bien, des rumeurs disaient qu'une étrange maladie se répandait parmi les humains qui habitaient la région. Une maladie, qui les tuaient en quelques jours, mais qui n'avait rien de naturelle : au lieu de se sentir faibles, fatigués, les contaminés paraissaient encore forts, mais parlaient de moins en moins, se montrant de plus en plus agressifs envers leurs amis et leur famille. Ils mourraient brutalement, et certains disaient qu'ils se relevaient, parfois à moitié décomposés, des membres en moins, et semaient la terreur dans la région.

Bien sur, ce n'étaient que rumeurs afin d'éloigner les curieux, ou de faire peur aux petits enfant-humains. Les gobelins pensaient même que c'était une manière de cacher d'incroyables trésors. Mais je n'étais pas là pour écouter les histoires à dormir debout d'humains qui ne tenaient pas l'alcool gobelin. Et pourtant, dans cette petite auberge tenue par un vieux gobelin, j'ai rencontré un ensorceleur humain.
Les tavernes gobelines présentent toutes les mêmes avantages, et le même inconvénient :
On y trouve de l'alcool suffisamment fort pour oublié une dure journée passé à ramer en longeant la cote, on y trouve toujours de l'eau douce (pour se laver, pas pour boire !) et un lit sec ;
malheureusement, on est obligé de côtoyer des humanoïdes immondes, comme ces humains à la peau trop fragile pour supporter le soleil, ou leurs semblables miniatures, gnomes trop petits pour être considérés humains, et trop grand pour être classés parmi les fouines.
Heureusement, les gobelins sont très forts pour faire régner l'ordre, enfin uniquement quand l'ordre signifie que les clients doivent rester en vie pour payer l'addition. Bien que mon cas était un peu différent (j'étais une sorte d'ambassadeur de la horde venu aider les gobelins à fournir des zeppelins), je n'avait rien à payer, mais pouvais compter sur le soutien des gobelins en cas de pépin.

Cet ensorceleur n'avait pas l'air de ceux qui racontent des fables pour attirer l'attention, en se faisant mousser avec des histoires totalement inventées, non, il ressemblait à quelqu'un qui avait vraiment vécu quelque chose, dans le sens où l'histoire qui l'avait amené à venir pleurnicher, comme le font souvent les humains, pouvait m'aider dans ma quête. Car le nord était entièrement peuplé d'humains, et pour pouvoir les éviter et prospecter discrètement, je devais avant tout en savoir plus sur eux. Il est très difficile quand on est un orc de surmonter son dégoût et de parler à un humain. Sans doutes que le fait de ne connaitre que très mal leur langue y est pour quelque chose ! Mais après lui avoir fait boire cette sorte de bière noire sans alcool et sans mousse aux extraits végétaux que semblent apprécier les humains, il me raconta son histoire :

Il était lanceur de sorts dans l'armée humaine de Hurlevent (ou Stormwind). Il avait enfin eu une permission pour retourner chez lui, au sud de Lordaeron, précisément dans la région que je devais prospecter. Malheureusement, une fois là bas, il se rendit compte que personne n'attendait son retour : la ville semblait déserte. Déserte, et pou cause, tout les habitants étaient, du moins paraissaient, morts, leur cadavres entassés à l'entrée du cimetière. Et, ayant cru voir un des défunts remuer, puis se lever, il s'enfuit le plus vite que lui permettaient ses sortilèges, respirant un peu mieux à mesure qu'il s'éloignait. Son répis fut court, car, rentré dans son bataillon, ses supérieurs, déçus qu'il avait fuit au lieu d'inhumer ou brûler les défunts, l'envoyèrent en mission, avec quelques soldats, pour brûler le village et les traces de cette horreur.

Malheureusement pour lui, ils furent attaqués par les humanoïdes habitants le marais. Il dût sa survie à une boule de feu bien placé et la fuite. Mais peut-être qu'avec un peu de courage, il aurait fait face, et sauvé ses hommes... C'est ainsi qu'il atterrit ici, détruit et désespéré. Peut-être parce qu'il avait l'air trop déprimé pour paraître dangereux, ou peut-être parce que j'étais intrigué par cette histoire de morts qui se relèvent, je lui proposa de m'accompagner, et de l'aider à brûler son village. D'abord surpris et réticent, il se rendit vite compte que c'était sa seule option car ses supérieurs n'auraient jamais acceptés un deuxième échec. Et c'est ainsi que je me retrouva à ramer vers le nord, en compagnie d'un humain ni ligoté, ni mort. Le voyage ne fut pas trop mouvementé, les murlocs brûlant très bien je n'avais même pas à utiliser ma hache pour les pourchasser. Une fois à destination, et la barque mise à l'abri et bien camouflée, Nous nous mimes en route. L'atmosphère était lourde, comme viciée, et la région paraissait désolée et inhabité, malgré la route, et quelques villages que nous croisâmes. L'itinéraire et la faible vitesse de marche d'un humain me permis de recueillir les informations que je recherchais sur les mines de la région.

Plus nous nous enfoncions dans la forêt, et plus l'atmosphère était lourde. Les mouches étaient trop nombreuses, comme si la région était jonchée de cadavres à dévorer. Mais des cadavres en question, pas de traces. Jusqu'au lendemain. Je fus réveillé par un cri : c'était l'ensorceleur qui avait crié, et quand je me levais et attrapais ma hache, il était en train de les repousser. C'était bel et bien des morts qui marchaient. Des mort-vivants comme les appelaient les humains. Contrairement aux réprouvés, ceux là ne parlaient pas, ne réfléchissaient pas. Ils se contentaient d'avancer, de frapper, et de répandre leur Fléau. Ils ne craignaient pas d'avoir un membre ou deux en moins, ce qui m'inquiétait car à l'époque je n'avais pas encore suivi la voie du chaman, et ne savais que donner des coups de hache pour me défendre. Heureusement pour moi, l'humain les faisait brûler à merveille ! Je réalisais enfin que ces histoires incroyables étaient bel et bien vraies ! L'avancée devint plus lente et prudente. Je ne savais si les gobelins pourraient venir exploiter les filons ou non, aux vues de la dangerosité de la région. L'humain était de plus en plus sombre à mesure qu'on s'approchait de notre destination et, une fois arrivés, ne voulais plus accomplir sa mission. J'étais pressé de rentrer pour informer la horde et les gobelins de mes découvertes, et bien qu'il m'ai aidé à explorer la forêt, je n'avais aucune envie de rester camper ici en attendant que le lent cerveau d'un humain se décide d'enfin accomplir ce pour quoi il était venu.

Alors je lui fit boire de l'alcool gobelin, le plus fort : celui mélangé à de la poudre. L'effet ne se fit pas attendre longtemps : les humains ne tiennent pas l'alcool, contrairement à leurs ressemblance les nains. Il s'approcha du village, rassemblant le courage qu'il avait trouvé dans la boisson, et commença à lancer du feu. Dès les premières maisons incendiées, les morts sortirent des maisons, et se dirigeaient, menaçants, vers nous. L'ensorceleur commença alors à brûler feu les habitants, ses proches. Mais quelque chose clochait : il avait plus l'air de lancer des sorts au hasard que de façon ordonnée. Au lieu de remplir sa mission consciencieusement, il lançait des sorts de plus en plus explosifs et dangereux. Très vite je compris qu'il devenait dangereux, et m'éloigna aussi vite que je pu. Une fois à l'abri d'une possible boule de feu, je l'observa. Il paraissait m'avoir complètement oublié, avoir tout oublié d'ailleurs, et s'enfonçait dans le village, malgré la nué de morts qui l'entourait. Mais les cadavres n'eurent pas le temps d'attaquer car il lança un sort très près de lui, et pris feu. J'avais peut être forcé la dose d'alcool que je lui avais donné, ou alors les gobelins avaient forcé la dose de poudre, mais l'effet fut spectaculaire : l'humain explosa rapidement, balayant ses assaillants et incendiant les maisons les plus proches.

Je ne m'attarda pas, car les pins brûlaient vite, et je ne voulais pas périr bêtement dans un incendie. Je rejoignis la mer, passant une journée et une nuit sans m'arrêter. Et espérant que ces cadavres ne puissent pas nager, mis la barque à la mer, commença à ramer vers le sud, vers l'auberge gobeline la plus proche. Les gobelins abandonnèrent l'idée d'exploiter les gisements de la région et fournir les zeppelins habituels à la horde, mais je retins la leçon : ne jamais faire boire de l'alcool à un ensorceleur !

"entre 2 partiels" pas le temps dc XD ta pas une version parallèle pour lire plus vite

Ok, je te parallélise ça en moins de 2

Oeil gauche cerveau droit a écrit:

Savez-vous pourquoi il ne faut jamais faire boire de l'alcool à un ensorceleur ?

C'était il y a quelques années, quand le Fléau commençait à frapper et se répandre. J'avais une importante mission : du repérage, et des choses à collecter... Un peu comme un agent secret quoi... Enfin, presque, je devrais chercher des filons de minerais pour mon ami gob. Bien sûr, ces informations étaient capitales pour le développement technique et commerciale de la nouvelle ligne de zeppelin dernière génération. Broca avait eu l'idée géniale de remplacer l'hélice de propulsion par un système de moteurs expulsant une grande quantité de gaz brûlants. Il l'avait appelé réaque-sion. Il voulait aussi trouver un système d'ascension plus "discret" que le ballon rempli de gaz, et surtout moins sensible aux objets pointus, comme les flèches, ou les balles de fusils. Mais, bien sûr, pour mener à bien ses recherches, il avait besoin de poudre, de beaucoup de poudre.

C'était pour ça que j'étais remonté vers le nord en longeant la côte depuis Baie du Butin, dans une petite barque pour ne pas attirer l'attention des trop nombreux pirates, et aller prospecter dans la dangereuse foret des pins argentés. Pourquoi dangereuse ? Et bien, des rumeurs disaient qu'une étrange maladie se répandait parmi les humains qui habitaient la région. Une maladie, qui les tuaient en quelques jours, mais qui n'avait rien de naturelle : au lieu de se sentir faibles, fatigués, les contaminés paraissaient encore forts, mais parlaient de moins en moins, se montrant de plus en plus agressifs envers leurs amis et leur famille. Ils mourraient brutalement, et certains disaient qu'ils se relevaient, parfois à moitié décomposés, des membres en moins, et semaient la terreur dans la région.

Bien sur, ce n'étaient que rumeurs afin d'éloigner les curieux, ou de faire peur aux petits enfant-humains. Les gobelins pensaient même que c'était une manière de cacher d'incroyables trésors. Mais je n'étais pas là pour écouter les histoires à dormir debout d'humains qui ne tenaient pas l'alcool gobelin. Et pourtant, dans cette petite auberge tenue par un vieux gobelin, j'ai rencontré un ensorceleur humain.
Les tavernes gobelines présentent toutes les mêmes avantages, et le même inconvénient :
On y trouve de l'alcool suffisamment fort pour oublié une dure journée passé à ramer en longeant la cote, on y trouve toujours de l'eau douce (pour se laver, pas pour boire !) et un lit sec ;
malheureusement, on est obligé de côtoyer des humanoïdes immondes, comme ces humains à la peau trop fragile pour supporter le soleil, ou leurs semblables miniatures, gnomes trop petits pour être considérés humains, et trop grand pour être classés parmi les fouines.
Heureusement, les gobelins sont très forts pour faire régner l'ordre, enfin uniquement quand l'ordre signifie que les clients doivent rester en vie pour payer l'addition. Bien que mon cas était un peu différent (j'étais une sorte d'ambassadeur de la horde venu aider les gobelins à fournir des zeppelins), je n'avait rien à payer, mais pouvais compter sur le soutien des gobelins en cas de pépin.

Cet ensorceleur n'avait pas l'air de ceux qui racontent des fables pour attirer l'attention, en se faisant mousser avec des histoires totalement inventées, non, il ressemblait à quelqu'un qui avait vraiment vécu quelque chose, dans le sens où l'histoire qui l'avait amené à venir pleurnicher, comme le font souvent les humains, pouvait m'aider dans ma quête. Car le nord était entièrement peuplé d'humains, et pour pouvoir les éviter et prospecter discrètement, je devais avant tout en savoir plus sur eux. Il est très difficile quand on est un orc de surmonter son dégoût et de parler à un humain. Sans doutes que le fait de ne connaitre que très mal leur langue y est pour quelque chose ! Mais après lui avoir fait boire cette sorte de bière noire sans alcool et sans mousse aux extraits végétaux que semblent apprécier les humains, il me raconta son histoire :

Oeil droit cerveau gauche a écrit:

Il était lanceur de sorts dans l'armée humaine de Hurlevent (ou Stormwind). Il avait enfin eu une permission pour retourner chez lui, au sud de Lordaeron, précisément dans la région que je devais prospecter. Malheureusement, une fois là bas, il se rendit compte que personne n'attendait son retour : la ville semblait déserte. Déserte, et pou cause, tout les habitants étaient, du moins paraissaient, morts, leur cadavres entassés à l'entrée du cimetière. Et, ayant cru voir un des défunts remuer, puis se lever, il s'enfuit le plus vite que lui permettaient ses sortilèges, respirant un peu mieux à mesure qu'il s'éloignait. Son répis fut court, car, rentré dans son bataillon, ses supérieurs, déçus qu'il avait fuit au lieu d'inhumer ou brûler les défunts, l'envoyèrent en mission, avec quelques soldats, pour brûler le village et les traces de cette horreur.

Malheureusement pour lui, ils furent attaqués par les humanoïdes habitants le marais. Il dût sa survie à une boule de feu bien placé et la fuite. Mais peut-être qu'avec un peu de courage, il aurait fait face, et sauvé ses hommes... C'est ainsi qu'il atterrit ici, détruit et désespéré. Peut-être parce qu'il avait l'air trop déprimé pour paraître dangereux, ou peut-être parce que j'étais intrigué par cette histoire de morts qui se relèvent, je lui proposa de m'accompagner, et de l'aider à brûler son village. D'abord surpris et réticent, il se rendit vite compte que c'était sa seule option car ses supérieurs n'auraient jamais acceptés un deuxième échec. Et c'est ainsi que je me retrouva à ramer vers le nord, en compagnie d'un humain ni ligoté, ni mort. Le voyage ne fut pas trop mouvementé, les murlocs brûlant très bien je n'avais même pas à utiliser ma hache pour les pourchasser. Une fois à destination, et la barque mise à l'abri et bien camouflée, Nous nous mimes en route. L'atmosphère était lourde, comme viciée, et la région paraissait désolée et inhabité, malgré la route, et quelques villages que nous croisâmes. L'itinéraire et la faible vitesse de marche d'un humain me permis de recueillir les informations que je recherchais sur les mines de la région.

Plus nous nous enfoncions dans la forêt, et plus l'atmosphère était lourde. Les mouches étaient trop nombreuses, comme si la région était jonchée de cadavres à dévorer. Mais des cadavres en question, pas de traces. Jusqu'au lendemain. Je fus réveillé par un cri : c'était l'ensorceleur qui avait crié, et quand je me levais et attrapais ma hache, il était en train de les repousser. C'était bel et bien des morts qui marchaient. Des mort-vivants comme les appelaient les humains. Contrairement aux réprouvés, ceux là ne parlaient pas, ne réfléchissaient pas. Ils se contentaient d'avancer, de frapper, et de répandre leur Fléau. Ils ne craignaient pas d'avoir un membre ou deux en moins, ce qui m'inquiétait car à l'époque je n'avais pas encore suivi la voie du chaman, et ne savais que donner des coups de hache pour me défendre. Heureusement pour moi, l'humain les faisait brûler à merveille ! Je réalisais enfin que ces histoires incroyables étaient bel et bien vraies ! L'avancée devint plus lente et prudente. Je ne savais si les gobelins pourraient venir exploiter les filons ou non, aux vues de la dangerosité de la région. L'humain était de plus en plus sombre à mesure qu'on s'approchait de notre destination et, une fois arrivés, ne voulais plus accomplir sa mission. J'étais pressé de rentrer pour informer la horde et les gobelins de mes découvertes, et bien qu'il m'ai aidé à explorer la forêt, je n'avais aucune envie de rester camper ici en attendant que le lent cerveau d'un humain se décide d'enfin accomplir ce pour quoi il était venu.

Alors je lui fit boire de l'alcool gobelin, le plus fort : celui mélangé à de la poudre. L'effet ne se fit pas attendre longtemps : les humains ne tiennent pas l'alcool, contrairement à leurs ressemblance les nains. Il s'approcha du village, rassemblant le courage qu'il avait trouvé dans la boisson, et commença à lancer du feu. Dès les premières maisons incendiées, les morts sortirent des maisons, et se dirigeaient, menaçants, vers nous. L'ensorceleur commença alors à brûler feu les habitants, ses proches. Mais quelque chose clochait : il avait plus l'air de lancer des sorts au hasard que de façon ordonnée. Au lieu de remplir sa mission consciencieusement, il lançait des sorts de plus en plus explosifs et dangereux. Très vite je compris qu'il devenait dangereux, et m'éloigna aussi vite que je pu. Une fois à l'abri d'une possible boule de feu, je l'observa. Il paraissait m'avoir complètement oublié, avoir tout oublié d'ailleurs, et s'enfonçait dans le village, malgré la nué de morts qui l'entourait. Mais les cadavres n'eurent pas le temps d'attaquer car il lança un sort très près de lui, et pris feu. J'avais peut être forcé la dose d'alcool que je lui avais donné, ou alors les gobelins avaient forcé la dose de poudre, mais l'effet fut spectaculaire : l'humain explosa rapidement, balayant ses assaillants et incendiant les maisons les plus proches.

Je ne m'attarda pas, car les pins brûlaient vite, et je ne voulais pas périr bêtement dans un incendie. Je rejoignis la mer, passant une journée et une nuit sans m'arrêter. Et espérant que ces cadavres ne puissent pas nager, mis la barque à la mer, commença à ramer vers le sud, vers l'auberge gobeline la plus proche. Les gobelins abandonnèrent l'idée d'exploiter les gisements de la région et fournir les zeppelins habituels à la horde, mais je retins la leçon : ne jamais faire boire de l'alcool à un ensorceleur !